L'abbaye de Auberive que je vous ai présentée dans ma publication précédente a servi de prison pour femmes puis pour enfants de 1856 à 1924. Elle pouvait accueillir jusqu'à 600 prisonnières. La vie y est rude. Lever à 4 h 30 en été, 6 h en hiver. Deux repas par jour vers 9 h 30 et 16 h composés d'une soupe de légumes accompagnée de pommes de terres et de lentilles ou de haricots secs (Vegan avant l'heure !). Le dimanche, 60 g de viande sont servis. Elles travaillent pour le compte d'entrepreneurs privés notamment à la confection de vêtements pour l'armée.
![Image](https://nsm09.casimages.com/img/2022/10/23//22102311132720422518033052.jpg)
![Image](https://nsm09.casimages.com/img/2022/10/23//22102311132720422518033054.jpg)
Les celliers construits par les moines servaient de cellules d'isolement pour les prisonnières qui n'avaient pas respecté le règlement
![Image](https://nsm09.casimages.com/img/2022/10/23//22102311132720422518033053.jpg)
Au milieu de la cour de promenade des prisonnières, j'ai été intrigué par ces étranges ruines. J'ai appris qu'il s'agissait des latrines. Système simple :
des trous disposés autour d'un collecteur central, d'un coté alimenté en eau par un canal; de l'autre un second canal pour l'évacuation. Aucune intimité. seul un toit protégeait des intempéries